Memoire de Poisson

vielle photographie oubliée ; Sony Alfa 100, 18mm, f/5.6
 

Pense bête :
1. La beauté est-elle une influence de la société/culture/blabla ?
2. La lecture et le soi.
3. Pourquoi écrire.

Je suis obligée de me faire des penses-bêtes avec ma mémoire de poisson rouge dans un bocal circulaire. Pas que ce soit des idées compliquées, non vraiment pas, seulement j'y pense et puis j'oublie, comme trop souvent, et ça vire à la frustration.

1. Je me disais donc ce matin dans le métro, entouré d'un tas de personne, qui a mes yeux sont particulièrement laid, si mes yeux étaient influencé par la société de consommation.
Évidemment me direz vous.
Oui je le pense aussi, car mes critères de beauté répondent relativement à la tendance toute en finesse et bronzé des dites jolies filles.
Et c'est fou comme les personnes belles sont rares, cela me déprime.
Je ne sais pas si c'est mon coté photographe qui me fait tant me rendre compte de la laideur des gens.
Rien est harmonieux dans leurs visage, leurs expressions sont tordus, leurs corps mal proportionnés.
Et je cesse de me dire que les personnes moches, poussez par l'instinct et la société, s'assemblent, forme un couple, et copule jusqu'à fécondation et émergence d'un mélange de deux êtres moches.
Pas étonnant que les gens beaux soit en voie de disparition.

2. Ensuite ce soir, descendant la rue du faubourg du Temple.

Cette même rue apparaissant dans mon livre actuel. J'adore ce genre de chose, voir et être dans le lieu d'une action fictive d'un livre, où comment plongé plus profondément dans l'action.

Je me demandai pourquoi j'aimais tant lire, et surtout cette effet d'être totalement coupé de toute intervention ou monde exterieur. Lorsque je lis, il faut m'appelai trois fois avant même que j'entends et quatre pour que je relève la tête.
Enfin tout ça me faisait me rendre compte que si je lis tant c'est que j'ai besoin d'échapper à ma vie "monotone". D'un coté les livres me fait me rendre compte à quelle point la vie pourrai offrir d'autres possibilités, et même si je m'applique à essayer de changer progressivement ma vie, elle reste, disons le, chiante dans les peripeties.
Bref je me suis demandée ensuite si les gens qui ne lisait pas, c'est qu'ils ont tout ce qu'ils les satisfait dans la vie, et qu'ils considèrent que leur vie leurs convient ou est-ce qu'ils ne se rendent pas compte des possibilités qu'offre l'unique vie que nous avons. Et qu'ils passent jour après jour sans se dire

" mais au faite que fais-je ici?"
"mais au faite que vais-je faire?"
"mais au faite que vais-je laissé?"

3. Il y a peu, on m'a demandé pourquoi j'écrivais tout ça. Oui au fond qui en a quelque chose a foutre, personne me direz vous. Et je serai plutôt d'accord, excepter peut être une unique personne.
Moi.
Oui cette démarche est purement égoïste. J'ai besoin d'écrire pour me rappeler, pour me relire dans des années et remarqué à quel point j'ai pu être bête parfois, où peut être pas tant que ça parfois, et surtout remarqué à quel point j'avance dans ma vie, et j'évolue, et j'espère toujours dans le bon sens. Me rendre compte en lisant mes écrits de lycéenne, voir collégienne, comme je me torturai pour des choses qui me parais-ce, aujourd'hui, totalement dénuer d'intérêt.
Et bien sur cela pourrai etre deprimant, mais moi cela me reconforte dans ma progression et dans mon évolution.
La sensation de devenir quelqu'un d'autre, d'une manière, quelqu'un d'autre de mieux qui a appris et retiens, grâce a tout ces écris stupides, 
pourquoi elle est devenue celle qu'elle est.
Et pourquoi sur le net plutôt que ailleurs, pour la simplicité, l'esthétique facile et la pérénité de la chose. Il y a peu j'ai encore retrouver un skyblog, dattant du collège toujours existant. C'est a la fois effrayant et facinant de savoir qu'il existe et de revoir tout ça.




[ hors sujet : Je deteste ces filles qui incarne la perfection aux yeux des gens, ou dirai-je de certaine personne.]